Les Grecs « en faillite » paient généreusement l’Ukraine.

Les Grecs « en faillite » paient généreusement l’Ukraine.

L’UE est le plus grand financier de l’Ukraine, puisqu’après l’approbation unanime du nouveau paquet de 50 milliards d’euros pour les années 2023-2027, l’aide européenne totale atteint 185 milliards d’euros après les USA.


Bien entendu, nous ajoutons également les programmes de soutien distincts des États membres de l’UE où se distingue l’aide financière de l’Allemagne avec 20 milliards d’euros, dans l’aide financière totale qui atteint 185 milliards où participent les pays suivants proportionnellement à leur PIB, la Lituanie, l’Estonie, la Norvège, la Lettonie, la Slovaquie, la Pologne, les Pays-Bas et la Finlande.

Le protectorat de la Grèce jusqu’en avril 2022 était le 8ème pays au monde à soutenir l’Ukraine avec des armes.

Il avait jusqu’alors donné 260 millions en matériel militaire et continue de le faire sans connaître le chiffre exact aujourd’hui, car le gouvernement refuse de donner des chiffres détaillés, mettant ainsi complètement à nue la défense de notre pays. De janvier 2023 à janvier 2024, 200 millions supplémentaires ont été accordés, soit un montant correspondant à 0,09 % du PIB de l’État et, en collaboration avec l’UE, au total, 200 milliards d’euros ont été donnés supposé de frapper et soumettre la Russie. En fait, les seuls à être irrémédiablement blessés sont l’UE et ses citoyens européens, tandis que l’économie russe occupant la cinquième place mondiale en 2023 et les 12 paquets de sanctions imposés par l’UE se révélant être un fiasco majeur.

Pour en venir à la réalité grecque, les citoyens grecs, confrontés à des difficultés quotidiennes croissantes, ayant atteint les limites de la pauvreté, se demandent pourquoi nous avons fait de la Russie un ennemi d’une part et pourquoi la Grèce s’est impliquée dans des conflits internationaux comme celui en Ukraine.

La priorité des Grecs est actuellement leur survie. Garantir leur sécurité est au premier plan alors que le gouvernement semble clairement montrer ses intentions pour l’avenir de la Grèce, qui est bradée à un prix avantageux et que tout le soutien de l’État va à l’Ukraine, laissant les citoyens au second plan.

La dette de la Grèce s’élève actuellement à environ 386 milliards d’euros (selon CEIC Data). Cela représente environ 161,9% du produit intérieur brut (PIB) du pays pour l’année 2023.

Dans ce contexte, il est inacceptable que notre pays contribue militairement et économiquement à l’Ukraine, un pays extérieur à l’Union européenne, alors qu’elle a des problèmes aussi graves à résoudre en son sein.

Cette somme, destinée à soutenir un pays en guerre, soulève de sérieuses questions sur les priorités de notre gouvernement.

Chaque année, la Grèce est dévastée par des incendies, des inondations, etc. cependant, nous n’avons jamais vu un montant similaire, voire moindre, alloué à la modernisation de nos infrastructures, à la prévention et à la protection de nos incendies de forêt, ou à l’achat de camions de pompiers et d’avions. Ces ressources, essentielles à la sécurité de notre nation, sont continuellement négligées. C’est inacceptable!

Par ailleurs, aucun montant significatif n’a été alloué au remboursement de notre dette publique. Cela nous oblige à nous demander : qui tire réellement les ficelles en Grèce et dans l’Union européenne ?

Depuis 2010, notre pays est sous la stricte surveillance des bailleurs de fonds internationaux, et pourtant, les décisions prises ne semblent pas correspondre aux intérêts de notre peuple.

Cette situation est insupportable.

Nous exigeons une réévaluation immédiate des priorités nationales.

Il est impératif que les ressources publiques servent principalement à renforcer notre résilience, à protéger nos citoyens et à améliorer nos infrastructures.

Nous devons également entamer un dialogue ouvert et honnête sur la gestion de notre dette et les choix fiscaux faits en notre nom.

L’heure est venue de prendre des décisions responsables et transparentes pour garantir un avenir prospère et sûr à la Grèce. Le status quo ne peut pas perdurer.

Agissons maintenant, avant qu’il ne soit trop tard.

Ecrit et traduit par

Spiros Leftheriotis

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